Encore et toujours, ce que je partage ici n’engage que moi, mon experience personnelle et professionnelle en tant que cartomancienne ansi qu’en tant que consommatrice de prestations ésotériques.
Lorsqu’on traverse une période compliquée, lorsqu’on est perdu.e, et je pense principalement aux questions de cœur, aux ruptures, aux blessures affectives, il peut être très tentant de se précipiter sur l’option voyance.
J’ai moi-même été dans cette situation urgentiste, stressée et stressante ou j’ai besoin de réponses dans la seconde.
Soyons honnêtes, aucune réponse n’aurait réellement pu me rassurer, et surtout, je n’étais pas en mesure de les recevoir avec discernement.
Ça n’est pour moi pas le bon moment pour faire une lecture.
Je dirais même que c’est probablement le moins bon.
On est au max de notre vulnérabilité. On veut des réponses à tout prix. On saute sur les ‘peut être que’ on s’effondre si ça ne prends pas la tournure que l’on souhaite…
La cartomancie, la voyance, sont des moments de self care. Ce sont des moments pour faire le point quand on est un peu troublé.e, quand on a envie d’y voir plus clair, quand on veut se rassurer sur la direction que l’on a empreintée.
Évidemment que lorsqu’on est perdu.e, cela peut nous faire beaucoup de bien.
Mais je considère que ça ne doit pas être la première direction que l’on prend.
Ça peut toujours attendre quelques jours, quelques semaines.
Si on a la sensation qu’on ne peut pas attendre, c’est une réelle sonnette d’alarme sur notre santé mentale et notre fragilité.
Il faut déjà essayer d’atterrir et de débroussailler le chemin.
Ensuite la cartomancie peut venir nous conforter. Nous rassurer. Nous guider.
N’oublions pas non plus que nos praticien.nes, aussi fort.es soient-iels, ne peuvent assurer un 100% de garantie de résultat, s’iels le faisaient ça serait d’ailleurs très louche.
Cette pratique doit rester une impulsion, un câlin, elle n’est pas la réponse à tous nos soucis, nos tracas.
Nous restons maître.sses de notre histoire.
C’est pourquoi je ne réponds pas aux demandes ‘urgentes’, aux personnes pressées.
Je ne suis pas formée pour recevoir des personnes en détresse et je les dirige humblement vers un corps médical approprié.
Le fait d’avoir un agenda qui se remplit à l’avance et de ne pas être disponible h24 permets naturellement de mettre une place une dynamique distanciée nécessaire pour cette activité qui, bien qu’elle me passionne, reste délicate selon le public reçu.
De mon côté j’ai une prestation “urgente” avec réponse sous une semaine.
Une urgence modérée donc, avec laquelle je suis en accord.
Comme toujours, choisissez sérieusement vos praticien.nes, regardez sur leurs réseaux sociaux, non pas forcément les “avis” car certains sont faux, mais plutôt l’engagement de la communauté, les gens qui suivent la personne qui vous inspire.
Le monde ésotérique n’est pas soumis à des règles de déontologie à mon grand dam, mais heureusement certaines personnes sont dignes de confiance.
J’espère en faire partie.
